18 décembre 2005

Non, je suis le Pape

Avion : Vrrrrraaaaaaaouuuuummm
Voix : Aréoport de Nice, Aréoport de Nice, deux minutes d'arrêt.
Serge Karamazov : Heu... Odile Deray Deray?
Dave : Non !
Serge Karamazov : Oh ! Pardon, excusez-moi, je cherchais Odile Deray Deray.
Les gens : C'est elle !
Serge Karamazov : Vous êtes Odile Deray Deray ?
Odile Deray : Non, je suis le Pape et j'attends ma soeur, hum... C'est moi !
Serge Karamazov : Ah ! Euh, je suis envoyé par l'agence Security !
Odile Deray : Et vous êtes ?
Serge Karamazov : A l'aréoport !
Odile Deray : Ca, je sais ! Mais, votre nom, c'est quoi ?
Serge Karamazov : Oh ! Serge... Serge Karamazovmazov... au... aucun lien je suis fils unique.
Odile Deray : Ah...
Serge Karamazov : Non, parce que, Serge Karamazovmazov, ... les frères... aucun lien... fils unique...
Odile Deray : Ah, d'accord ! Oui, bien sûr, ha ha ha.
Serge Karamazov : Ha ha ha.
Odile Deray : Oui oui oui, c'est drôle !
Serge Karamazov : C'est vrai ?
Odile Deray : Oui, oui !
Homme : Loulou ?
Voix : Attention !
Homme : Loulou ?... Loulou ?... Loulou ?...
Loulou : Oui, c'est moi !
Voix : Attention, les avions à destination de "Hey"...
Odile Deray : Cigarette ?
Serge Karamazov : Non, merci, j'essaie d'arrêter !
Voix : Dknea, nfkn et ndfnije, sont attendus quai numéro un. Attention, l'arrière de l'appareil ne dessert pas les villes de eroigfbv et pdsvne. Merci de votre attention.
Odile Deray : Le voilà.
Sylvie : Et voilà, au revoir, Simon !
Simon : Au revoir, Sylvie !
Odile Deray : Bonjour, Simon, je suis Odile Deray Deray. Simon Jérémi, voici Serge Serge Karamazovmazov.
Serge Karamazov : Aucun lien.
Odile Deray : Voilà donc monsieur Serge Karamazovmazov qui sera chargé de votre confort, de votre sécurité. Vous avez des bagages Simon ?
Simon : Oh ben non ! On m'a dit de venir, pas de venir avec des bagages, pourquoi ? Il fallait que j'en prende ?
Odile Deray : Non non c'est pas grave. Allons-y.
Serge Karamazov : Dites, on attend pas votre soeur ?
Odile Deray : Bon, monsieur Serge Karamazovmazov vous conduisez moi je passe derrière. Vous Simon vous prenez la place du mort... Bon, Simon, Simon mettez-vous là vous serez mieux, hein !
Simon : D'accord.
Voix : Direction assistée, intérieur cuir, condamnation centrale des portes, Safrane série limitée palme d'or, une voiture qu'elle est bien pour la conduire.
Odile Deray : Oh, je vais faire de vous une star Simon, une vraie star. Comme publicité on pouvait pas rêver mieux, un vrai meurtre, comme dans votre film, en plein festival de Cannes. Il va falloir faire des photos au fait... Vous faites des photos, Simon ?
Simon : Oui.
Odile Deray : Très bien ! J'aime bien travailler avec de bonnes photos. Vous savez, les Allemands adorent le film. Ils ont toujours eu beaucoup de goût, les Allemands. C'est vrai, hein ? ! ! Les Danois aussi, d'ailleurs. Vous savez parler le danois, Simon ?
Simon : Non !
Odile Deray : Non ? Oh ! Il va falloir apprendre, hein ! Skol ofenstrü ! Répétez après moi : skol ofenstrü.
Simon : Skol ofenstrü.
Odile Deray : Oh mais non j'suis sotte, c'est du suédois.
Simon : Oh mais non je suis sotte, c'est du suédois.
Serge Karamazov : Mais, atten...attendez ! Excusez-moi ! Parce que si vous faites toujours comme ça, moi, comment voulez-vous qu'avec le truc, je fasse le chose. Attendez, tenez... c'est quelque part... tenez, comme ça c'est plus prudent. Ca va derrière ?
Simon : Hihi, oui, hihi.
Odile Deray : Je vous ai réservé une chambre au Martinez. Vous connaissez le Martinez, Simon ?
Simon : Non.
Odile Deray : Vous y serez très bien. Je vous veux comme un coq en pâte ici. Monsieur Serge Karamazovmazov, il va falloir emmener Simon partout, hein. Il va être très sollicité, vous savez. C'est l'effet Cannes !
Serge Karamazov : Vous pouvez m'appeler Serge, si vous voulez.
Odile Deray : Regardez la route Serge Karamazov. Simon, vous me direz où vous voulez dîner ce soir.
Simon : Beeeeuuuuuuaaaaaaarrrrrrrhhhhh
Serge Karamazov : Oh merde ! Qu'est ce qu'y a ? Vous êtes malade en voiture ?
Simon : Non, non ! C'est parce que, quand je suis content, je vomis, et là, je suis hyper content hihi.
Odile Deray : Au fait j'ai laissé mon agenda à la salle. Le cinéma est pas trè loin, j'irai a pied. Jetez moi ici ! ... Merde...Merde.



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